communisme
Gagner du temps face à l’imminence de la catastrophe
Alexander García Düttmann affirme qu’une crise mondiale – l’anéantissement nucléaire, l’effondrement écologique – ne peut être résolue par des tractations réformistes. S’inspirant de l’essai de Maurice Blanchot « L’apocalypse déçoit », il présente la catastrophe comme une ouverture paradoxale : tout en signalant l’autodestruction potentielle de l’humanité, elle oblige à prendre conscience des échecs du système, poussant ainsi vers une rupture révolutionnaire. Et si, pour retarder le désastre et poser les frêles fondements d’une réinvention collective, il fallait faire de l’ambivalence une arme, « comme si l’on n’avait rien à perdre, ou comme si tout était déjà perdu » ?
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