traduction
Les trois écos: Ecosophy, Ecopoiesis, Ecocide
Why three ecologies? Or four? Emily Apter’s essay unpacks the clash between numerical frameworks in ecological thought, from Raphaël Mathevet’s four-phase model (obstinacy, reconciliation, renunciation, wild) to Félix Guattari’s triadic « ecosophy » – a radical blend of ethics, politics, and aesthetics resisting capitalist rationalism. At its core lies « ecopoiesis », an inventive praxis translating ecological collapse into language and art. Through Australian poet John Kinsella’s « necropastoral », which reworks Rimbaud’s hellscapes into indictments of extractivism and colonial violence, Apter argues for an ecopoetics that resists the dominant “calamity form” in an age of planetary unraveling.
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Plastic amalgam
« Le travail du poème consiste à juxtaposer des fragments qui a priori n’ont pas de rapport. » Pour son quatrième épisode, Poésie à problèmes se penche sur un poème qui multiplie les larsens sans être pour autant bruitiste. Alice Notley – la poétesse (78 ans, « l’une des poétesses les plus célèbres et célébrées des USA ») – a beau dire ne pas s’intéresser à la traduction, traduire oblige à comprendre même (et surtout) quand il n’y a rien à comprendre.
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La mise en abyme du Titan
Terme polymorphe qui désigne le vide psychique et les profondeurs insondables de la langue, l’abysse a trouvé sa propre structure implosée de mise en abyme sous la forme d’un submersible à la recherche de gratifications « titanesques », emportant son équipage d’investisseurs capitalistes sous la surface de Gaïa jusqu’au lit de mort de Poséidon.
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