Ahmed Ghazali
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Ahmed Ghazali, né le 6 décembre 1964 à Casablanca, est mort le 27 juillet 2024 à Laayoune, dans le désert du Sahara.
Après des études d’ingénieur géophysicien à Rabat et à Paris, il travaille, de 1993 à 1997, en tant qu’ingénieur dans la prospection pétrolière pour une multinationale. Cela lui permet de connaître le Sahara dans son étendue et d’y faire de longs séjours de travail : Lybie, Algérie, Tunisie et Égypte. Le désert le marquera pour toujours comme lieu de dénuement et d’inspiration.
Émigré au Québec, à Montréal, il quitte son travail scientifique et est accepté dans le programme de philosophie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). En 2001, sa première pièce théâtrale, Le Mouton et la Baleine (prix SACD de la dramaturgie francophone de la même année et prix Sony Labou Tansi 2003) est mis en scène à Montréal sous la direction de Wajdi Mouawad. En 2004, il déménage à Barcelone, où il écrit Tombouctou 52 jours à dos de chameau(2005), Le ciel est trop bas (2007) et Mellah (2021). La plupart de ses œuvres ont été jouées en français, espagnol et catalan.
À partir de 2007, il commence son parcours muséographique au Maroc qui va inclure: le Musée Mohamed VI pour la Civilisation de l’Eau au Maroc (aussi côté sous le nom de musée AMAN) à Marrakech (2017) ; le Centre d’interprétation du Patrimoine de l’Ancienne médina de Casablanca - École Abdellaouia (2018) ; le Musée de l’Argan (Targant Centre d’argan), Thagazout (2020) ; le Pavillon du Maroc de la rencontre de la Banque Mondiale à Marrakech (2023). En 2011, avec sa femme Mireia Estrada Gelabert, ils fondent Jiwar Creació i Societat, une résidence d’artistes internationale à Barcelone.
Son essai philosophique The sixth crises of monotheism et son roman Mashallah restent inachevés.