Cette java est déjà bien ancienne. Elle m’a été inspirée par la rencontre que j’ai eu la chance de faire avec le dissident soviétique Vladimir Boukovsky, arrivé en France dans le cadre d’un échange de prisonniers dans les années 70. A la question comminatoire que lui posaient des militants échauffés sur son appartenance à un camp : capitaliste ou socialiste ? je l’entendis répondre : je suis du camp de concentration. La pirouette finale de la chanson est empruntée à une blague russe des temps de la dissidence.
Java marxienne
Dans ce premier épisode de la chronique des «chansons vertes et rouges pour les temps qui restent», Michel Arbatz partage une chanson qu’il a écrite jadis, à l’occasion de sa rencontre avec un dissident soviétique alors qu’il était militant révolutionnaire.