Cette rubrique accueille les discussions qui ont lieu dans le cadre des échanges internes à la communauté des Temps qui restent. Ainsi, si deux contributions portent sur le même sujet mais ne défendent pas les mêmes conclusions, ils sont publiés dans cette rubrique (plutôt que dans la rubrique “Interventions”).
Libérer le sport
Peut-on défendre le sport sans faire le jeu des logiques délétères de notre modernité ? Peut-on faire et regarder du sport sans devenir nationaliste, capitaliste, sexiste, … ? Dans cette article, Mathieu Watrelot répond par l’affirmative : les sports sont trop inventifs, trop endurants, trop dynamiques, ils restent rebelles à leurs instrumentalisations et pourraient même exprimer un potentiel émancipateur précieux si on les aidait à se délivrer des logiques de domination qui les étouffent. Ce texte est écrit en réponse à la proposition d’abolir le sport faite dans le numéro 2 des Temps qui restent ; il propose d’en faire plutôt un allié.
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Abolir le sport
Le sport n’est pas seulement un ensemble de pratiques, mais une institution - et cette institution doit être abolie. Telle est la thèse défendue ici par Patrice Maniglier. Thèse provocatrice, mais d’abord au sens où elle provoque à la réflexion. Comment penser l’étrange place que le sport occupe dans notre monde ? Pourquoi est-il si consensuel ? Sommes-nous dans l’Olympianocène ? Ce texte s’inscrit dans la rubrique « Débats » des Temps qui restent, en répondant à un article publié antérieurement dans la revue. Il fera certainement débat.
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« Il y aura toujours une tache dans le tableau. »
Discussion en sortant de Lacan, l’exposition
Discussion en sortant de Lacan, l’exposition
Dans le train de Metz à Paris, au retour de l’exposition du Centre Georges Pompidou-Metz Lacan, l’exposition. Quand l’art rencontre la psychanalyse, Fabrice Bourlez (psychanalyste, philosophe, enseignant à l’École supérieure d’art et de design de Reims) et moi-même, Vanessa Morisset (historienne de l’art, critique d’art, enseignante dans la même école), tombons d’accord: nous sommes contrarié·es. Mais par quoi? Qu’est-ce qui, dans cette exposition, nous laisse comme un petit caillou désagréable au fond de la chaussure?
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