guerre
Après la défaite.
La nouvelle idéologie arabe
La nouvelle idéologie arabe
Comment l’assassinat de Hassan Nasrallah a-t-il pu être accueilli par des commentaires triomphalistes de la part de l’Iran et du Hezbollah, y voyant la perspective d’un renforcement de la résistance ? Comment le Hamas a-t-il pu ne pas anticiper la réaction génocidaire des dirigeants israéliens, avec la complicité de sa propre société et de l’ordre international, après les massacres du 7 octobre ? L’anthropologue Hamza Esmili met ces dénis de réalité dans une perspective historique interne à la société israélienne et aux sociétés arabes, qui remonte à la défaite égyptienne de 1967. Un vigoureux plaidoyer pour la lucidité historique et contre les pièges d’un anti-impérialisme incantatoire qui se moque des victoires réelles tout autant que des victimes.
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Mémorandum sur le génocide en cours à Gaza et ses implications concernant Israël et la Palestine
Invité à un colloque qui se tient en ce moment même en Afrique du Sud, Etienne Balibar a rédigé ce « memorandum », exprimant, de la manière la plus synthétique possible, ses « positions » sur « Israël et la Palestine », « en tant qu’intellectuel, en tant que communiste, en tant que juif ». Avec ce texte fort, Les Temps qui restent ouvre un espace de discussion autour de cette question cruciale et douloureuse, où se mesurera la capacité de notre société à faire vivre un débat à la hauteur de la gravité des enjeux.
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Paul Virilio : l’état de guerre permanent
Alors que Le Seuil réunit 22 ouvrages de Paul Virilio dans un «livre-bunker», Philippe Petit nous invite à redécouvrir la pensée de cet auteur inclassable, autodidacte, urbaniste, essayiste, qui eut son heure de gloire dans les années 1990-2000, mais semble aujourd’hui un peu oublié, et surtout mal compris. Virilio anticipe un monde de «guerre pure», généralisée, où l’information s’ajoute au ciel, à la mer et au sol comme terrain d’affrontement, un monde dont le temps infini est rattrapé par l’espace de la Terre finie, où «l’écologie grise» des infrastructures importent plus que la faune et la flore… un monde qui ressemble beaucoup au nôtre!
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Tolstoï au mois d’août
Relire La Guerre et la Paix pendant la « trêve estivale », pourquoi ? Peut-être, comme le suggère Frédéric Neyrat, pour nous souvenir de la vérité exprimée par Tolstoï : « La guerre c’est la guerre, ce n’est pas un jouet. Le but, c’est le meurtre ; les moyens : l’espionnage, la trahison, la ruine des habitants », et pour ainsi mieux résister aux slogans martiaux de nos politiques (« nous sommes en guerre », « réarmement démographique », « économie de guerre »…).
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La planète et la guerre
Le grand historien post-colonial Dipesh Chakrabarty avait marqué les esprits en faisant remarquer qu’avec l’apparition de la notion d’anthropocène, le partage entre histoire et géologie était remis en question. Il prolonge cette réflexion, en montrant comment la guerre, cet objet fondateur de l’histoire depuis Thucydide, ne saurait plus désormais se penser sans la planète. La guerre ne peut déplacer les frontières à la surface de la terre, sans transformer la terre tout entière, notamment du fait de son caractère massivement émetteur en gaz à effet de serre. Cette nouvelle donne appelle à une nouvelle réflexion morale, politique et stratégique sur la guerre. Un texte d’une extrême actualité.
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