révolution
Libérer le sport
Peut-on défendre le sport sans faire le jeu des logiques délétères de notre modernité ? Peut-on faire et regarder du sport sans devenir nationaliste, capitaliste, sexiste, … ? Dans cette article, Mathieu Watrelot répond par l’affirmative : les sports sont trop inventifs, trop endurants, trop dynamiques, ils restent rebelles à leurs instrumentalisations et pourraient même exprimer un potentiel émancipateur précieux si on les aidait à se délivrer des logiques de domination qui les étouffent. Ce texte est écrit en réponse à la proposition d’abolir le sport faite dans le numéro 2 des Temps qui restent ; il propose d’en faire plutôt un allié.
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L’herbier de Rosa
Dans sa deuxième chronique sur les temps carambolés, l’historienne Emmanuelle Loyer nous invite à lire le merveilleux Herbier de Prison (1915-1918) de Rosa Luxemburg, récemment publié, si contemporain de nous par sa manière de brouiller nos conceptions linéaires du progrès: « le parti des fleurs et des rossignols (…) est étroitement lié à la révolution ».
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Abolir le sport
Le sport n’est pas seulement un ensemble de pratiques, mais une institution - et cette institution doit être abolie. Telle est la thèse défendue ici par Patrice Maniglier. Thèse provocatrice, mais d’abord au sens où elle provoque à la réflexion. Comment penser l’étrange place que le sport occupe dans notre monde ? Pourquoi est-il si consensuel ? Sommes-nous dans l’Olympianocène ? Ce texte s’inscrit dans la rubrique « Débats » des Temps qui restent, en répondant à un article publié antérieurement dans la revue. Il fera certainement débat.
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