anthropocène
Entretien avec Jean-Baptiste Fressoz sur Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie
Troisième diffusion de L’émission du fictionnaire animée par Dominiq Jenvrey. Dans cet épisode, il s’entretient avec Jean-Baptiste Fressoz à propos de Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie, publié au Seuil en 2024. À la technique : Karl Verdot.
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Abolir le sport
Le sport n’est pas seulement un ensemble de pratiques, mais une institution - et cette institution doit être abolie. Telle est la thèse défendue ici par Patrice Maniglier. Thèse provocatrice, mais d’abord au sens où elle provoque à la réflexion. Comment penser l’étrange place que le sport occupe dans notre monde ? Pourquoi est-il si consensuel ? Sommes-nous dans l’Olympianocène ? Ce texte s’inscrit dans la rubrique « Débats » des Temps qui restent, en répondant à un article publié antérieurement dans la revue. Il fera certainement débat.
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Temps du monde/Temps de l’anthropocène: le simultané du non-simultané
Le créateur des notions de « régimes d’historicité » et de « présentisme », aujourd’hui incontournables, l’historien François Hartog, prolonge ici ses réflexions sur le temps. Il note que tout temps historique organise toujours une conjonction du simultané et du non-simultané : ainsi les spectres sont-ils passés et présents, le Dieu incarné dans le Christ éternel et temporel, les Indiens que rencontrent les espagnols contemporains et archaïques, le progrès présent et futur, etc. Il esquisse alors une grande frise qui va de l’Antiquité à aujourd’hui, pour présenter « l’Anthropocène » une nouvelle figure de ce simultané du non-simultané. Apprendre à vivre dans ce temps, c’est déjà se doter des outils pour le penser.
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Entre roche et cerveau : en quoi consiste exactement une « écologie de l’esprit » ?
Relisant les concepts de “double bind” et de différence chez Gregory Bateson, Catherine Malabou explore ici les méandres paradoxales contenues par l’idée d’une «écologie de l’esprit». Les subjectivités contemporaines (ou «modernes») doivent se saisir comme choses, mais elles peuvent le faire de deux manières: soit comme cerveau (évolution), soit comme terre (anthropocène). Double schize donc, qui dit bien l’affolement des temps présents.
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